Je me souviens, c’était juste avant l’orage.
L’ eau de la rivière était encore bleue.
Les chiens avaient laissé les jeux du côté de la guitare.
Sur le noir des autoroutes mes pas ne s’enchaînent pas aux couleurs du ciel d’avant l’orage.
Les larmes ne sont plus de l’autre côté du mur, il y a ceux qui comptent les autres qui décomptent.
les machines à tisser la tristesse s’enchantent.
Le monde est fou, le monde est dingue.